Cultiver les petites joies...

 

L'été est le temps béni pour commencer une collection de petits bonheurs.

Glaner ces petits riens qui ensoleillent le quotidien est une douceur que

         l'on s'offre, dès lors que nous remercions la vie de nous offrir

                                           ces délicieuses parenthèses.

Chaque jour offre ses caresses de l'âme, mais nous ne nous attardons pas

                                vraiment, toujours pris par autre chose.

                      -Identifiez les activités qui vous allègrent le présent.

Elles nous déconnectent de notre quotidien, tant elles sont riches de sens,

                                            de plaisir et de bien-être.         

       Prendre de la hauteur permet de distancier les émotions négatives.

Pouvoir leur donner un nom, et reconnaître les effets qu'elles ont sur

                                                nous les affaiblissent. 

Cultiver les petites joies, c'est semer tout ce qui vous fait bon, arroser

 ces semis au quotidien afin de les fleurir dans votre vie qu'il pleuve,

                                               qu'il vente ou qu'il neige!

Comments

[SAINT-SONGE]

Oui, qu'en ai-je fait, à votre avis ?...

[oser-se-dire]

A votre avis?

[maryline]

Un peu difficile de cultiver les petites joies quand nous sommes en plein tourment.
J'ai perdu ma grand-mère paternelle, puis mon grand père maternelle. Dans le même temps j'ai perdu un homme que je croyais honnête et sincère et pour finir (je passerai les petites galères) je vais
divorcer ...

[oser-se-dire]

Il y a des passages difficiles dans la vie; lourds émotionnellement; toujours difficile de laisser partir les personnes que l'on a aimées, d'accepter ce changement du "jamais plus"...et puis les
sentiments de trahison sont insidieux... malgré tout, la vie continue et la rendre jolie est notre façon de l'honorer, de la célébrer et de l'apprivoiser afin de nous faire du bien, de nous
offrir du beau, de nous ressourcer.


 Pensez à vous Maryline, à cette nouvelle page de vie qui se tourne: qu'aimeriez-vous y écrire?


Que le meilleur vous accompagne!

[flipperine]

c'est aussi pour nous cette année une épreuve un accident de voiture mais pas de blessés la voiture morte

[oser-se-dire]

La vie est faite de changements que l'on qualifie de hauts et de bas; les accueillir et accepter l'inéluctable.


Malgré tout, le soleil brille toujours après l'orage...cultiver les petites joies est aussi un moyen de pivoter l'énergie négative en positive.


Belle journée!

[maryline]

Si c'était si simple ! J'étais comme ça pourtant avant, mais aujourd'hui je n'y arrive plus.
On m'a fait du mal, beaucoup trop de mal.

[oser-se-dire]

Refermer la blessure afin qu'elle cicatrise...ne vous faites pas du mal en la grattant.

[SAINT-SONGE]

Ben voyez, j'ai commencé ma "collection d' Enjoy" (réjouissance) : ai regardé "la petite fille", en fait, elle était assise à califourchon sur les épaules de (son père, je présume, à moins que ça
ne soit son oncle, qui la tenait par les cuisses "en pince", marchant à pas très lent, un trousseau de clés qui pendouillait à l'accroche de son jean sali), les bras et jambes ballants, qui me
souriait en me fixant (j'ai été à lire assis sur un banc de la ville de Quimper), et la mère l'appelant pour une photo : charlotte ! charlotte !...), petite robe jaune à fleurs sur son petit corps
longiligne, visage ovale pareil (en plus jeune, of course) à celui de celle qui fait votre couverture du "retour à ma source"..., et, la petite fille n'arrêtait pas de me regarder (d'où l'appel de
la mère : charlotte ! charlotte !...(je présume en sous-entendu : regarde donc par ici et non le monsieur qui lit, voyons !), bouche légèrement ouverte d'admiration (de me voir lire ?), les yeux
ronds comme des billes, cheveux bouclés léger et longs sur ses épaules, d'un blond châtain, petites jambes toutes nues qui se terminaient dans de petites sandales dont j'ai oublié la couleur, les
petits doigts de pieds qui m'avaient plu (sans que je ne sois fétichiste des pieds), et donc, lui ai lancé à son passage (l'homme qui la portait marchant très lentement, pour ne pas la faire
tomber, je présume, car pas bouddhiste zen pour deux euros), en souriant à mon tour : bonjour !..(en séparant bien les syllabes), ce à quoi elle m'a souri (là, mon coeur a chaviré ; bon, non ,
n'exagérons rien, tout timide, ai repris mon Faulkner !...) VOILA.. (pour répondre ici à votre demande d'hier : comment elle était ?)

[oser-se-dire]

Une belle image imprimée en vous!